NI LÀ, NI LOIN
En 1975, mon grand-père disparaît sans laisser de trace. En 2023, je pars à sa recherche en Espagne, avec pour seules pistes le nom de son village natal et deux photos d’identité découpées d’une bande de photomaton.
Au bout du voyage, je rapporte sa valise en France. Les morceaux de l’histoire familiale se recollent.
Quand mon amie Mariama découvre les photographies de ce voyage, nos histoires personnelles fusionnent dans une puissante empathie. À la suite du décès de son père dont elle était sans nouvelles depuis 2016, Mariama décide de se rendre au Sénégal pour la première fois, et me propose de l’accompagner.
À l’arrivée, les frontières terrestres et spirituelles s’écroulent. Dakar. L’air est épais et chaud. L’odeur du kérosène brûle les narines et les chauffeurs de taxi dominent le tumulte sonore.
Au milieu de la confusion liée aux questions sans réponses s’entremêle la douceur de l’immersion dans sa famille paternelle, comme des retrouvailles avec des visages qu’elle n’avait pourtant jamais rencontrés.
Elle fait face aux traces que son père avait laissées derrière lui, et tente à travers sa famille de comprendre ce qu’il n’avait jamais pu lui dire. Elle retrouve sa chambre, une sorte de fouillis magique aux souvenirs en tous genres chargés d’émotion. Les objets se métamorphosent en archives vivantes, en relais de mémoire, lorsque ses cousins s’en emparent et les réaniment.
Plus tard, le cimetière de Diourbel à l’est de Dakar. Là-bas, un marabout prononce ces mots : « le cimetière est connu dans tout le pays car les gens enterrés ici ne meurent jamais ».
Le Sénégal, ce territoire jusque-là inconnu, devient alors un espace de découvertes, d’ancrages, de saveurs et de beauté. Un chemin de paix, de réconciliation et de reconstruction.
Ce travail propose une interprétation du voyage de Mariama, inspirée par l’écho de la rencontre entre nos histoires singulières, portée par la poésie de ce qui persiste quand tout semble passer.
Au bout du voyage, je rapporte sa valise en France. Les morceaux de l’histoire familiale se recollent.
Quand mon amie Mariama découvre les photographies de ce voyage, nos histoires personnelles fusionnent dans une puissante empathie. À la suite du décès de son père dont elle était sans nouvelles depuis 2016, Mariama décide de se rendre au Sénégal pour la première fois, et me propose de l’accompagner.
À l’arrivée, les frontières terrestres et spirituelles s’écroulent. Dakar. L’air est épais et chaud. L’odeur du kérosène brûle les narines et les chauffeurs de taxi dominent le tumulte sonore.
Au milieu de la confusion liée aux questions sans réponses s’entremêle la douceur de l’immersion dans sa famille paternelle, comme des retrouvailles avec des visages qu’elle n’avait pourtant jamais rencontrés.
Elle fait face aux traces que son père avait laissées derrière lui, et tente à travers sa famille de comprendre ce qu’il n’avait jamais pu lui dire. Elle retrouve sa chambre, une sorte de fouillis magique aux souvenirs en tous genres chargés d’émotion. Les objets se métamorphosent en archives vivantes, en relais de mémoire, lorsque ses cousins s’en emparent et les réaniment.
Plus tard, le cimetière de Diourbel à l’est de Dakar. Là-bas, un marabout prononce ces mots : « le cimetière est connu dans tout le pays car les gens enterrés ici ne meurent jamais ».
Le Sénégal, ce territoire jusque-là inconnu, devient alors un espace de découvertes, d’ancrages, de saveurs et de beauté. Un chemin de paix, de réconciliation et de reconstruction.
Ce travail propose une interprétation du voyage de Mariama, inspirée par l’écho de la rencontre entre nos histoires singulières, portée par la poésie de ce qui persiste quand tout semble passer.
Projet développé dans le cadre du MP5 avec l’Agence VU’ et le Fonds Régnier pour la création.
Arrive prochainement
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